Tant de gens dans ma vie ne m'ont jamais entendue chanter. Ils ne m'identifient pas à ça, et pourtant, pour d'autres . . .

Il est vrai que je voulais devenir chanteuse. Je ne croyais pas devenir avocate. Je ne suis pas ce que je voulais et je ne suis pas ce que je croyais mais je ne suis pas si loin non plus. J'ai tant d'autres choses qui me définissent . . . Je suis entourée de gens qui m'aiment et qui me le font savoir. Bien qu'une bonne partie d'entre eux aient des liens de sang avec moi, je crois que ça n'enlève rien à mon sentiment, au contraire.

Je ne suis pas là où je croyais être mais je suis dans une branche de mon domaine que je trouve absolument stimulante et dans laquelle (touches du bois) je réussis quand même assez bien.

Heureuse ? Sûrement pas ! C'est un mot que je n'ai pas le courage d'utiliser du haut de mes 25 ans. Mais je suis bien. Je suis confortable. Surtout, je ne spirale plus dans l'existentialisme profond du destin que l'on aperçoit filer du coin de l'oeil, en arrière, du côté droit.

Afin d'être conséquente avec la première partie de cet exposé, je vais donc rajouter à la description que j'ai fournie. En effet, je suis une avocate qui se spécialise en droit des nouvelles technologies de l'information, ce qui fait mon plus grand plaisir. Une des meilleures idées que j'ai jamais eues est de retourner aux études. Une de mes plus grandes chances est d'avoir rencontré des amis comme Sarah qui ne me laissent pas oublier les choses qui me tiennent à coeur.

Je fais peut-être 5 pieds 2 (et demi) mais je suis " full of spunk " comme disait Joanne. Je raconte mes joies d'acheter du linge en vente à qui veut m'entendre sans aucune vergogne. Je pleure parfois en auto quand j'écoute du Léo Ferré ou du Pearl Jam et je chante à tue-tête n'importe quelle chanson jazz qui veut bien passer à la radio.
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