Le brocanteur est tout d'abord observateur puisque tout son métier tourne autour de la découverte. Dans le cas d'Éric, c'est en se promenant dans Montréal que sa passion pour les meubles et les objets est née. " Au début quand j'ai ouvert mon premier magasin, les plus belles choses que j'avais à vendre étaient mes propres meubles. Maintenant, j'ai une belle collection parce que c'est de plus en plus choisi. Je suis vraiment sélectif. Tous les jours, je me dis que vaut mieux chercher la qualité, parce que c'est facile de vendre un peu n'importe quoi. Je suis quand même content d'être ou je suis rendu. " Éric est parti de rien. Il a commencé le métier de brocanteur avec un intérêt personnel, mais sans trop de connaissances. Plus il fait ce métier, plus il aime les choses anciennes. Il vend des meubles du 20 ème siècle, principalement des pièces de la période 50 et 60. Avant il ne jurait que par les années 60, mais en ce moment, il aime beaucoup les meubles de la fin des années 50 à cause du mobilier très moderne et des lignes carrées et pures. À mesure que son goût se développe, il apprécie de plus en plus les choses modernes des années 30 et 40. Il a l'impression étrange de reculer dans le temps, vers l'origine du moderne. " Tout ce que j'ai en ce moment, j'en suis assez fier. Les connaisseurs qui rentrent dans mon magasin me disent souvent que j'ai des beaux meubles alors qu'avant, c'était inquiétant parce que c'était le monde quétaine qui disaient que j'avais un beau magasin. "